Il ressort d'un principe élémentaire de philosophie politique que l'objectif ultime d'une formation politique digne de ce nom demeure la conquête et l'exercice du pouvoir, mais aussi la conservation de ce dernier aussi longtemps que les règles du jeu démocratiques (règles constitutionnelles) le permettent. C'est au prix d'une telle action qu'un projet de société articulé en termes des mécanismes et d'actions en vue d'une transformation positive de la collectivité nationale peut être appliqué. Comment alors articuler la démarche de l'UDPS face à un tel objectif? Formation politique hors du commun sur l'arène politique de la RD Congo, ce parti cher à Etienne Tshisekedi et à la majorité du peuple congolais s'avère-t-il actuellement en perte de vitesse? Navigue-t-il à vues ou à contre-courant au point de stigmatiser une crise interne, une distraction ou simplement une volte-face au regard d'un tel objectif et, ce, du fait d'une erreur fondamentale de jugement face aux enjeux de l'heure au pays de Patrice Eméry Lumumba? Les lignes ultérieures tentent d'apporter les éléments de réponse à ce questionnaire.
Un Parti Politique hors du Commun en RD Congo
Depuis sa création dans la clandestinité un certain 15 Février 1982 au moment de l'apothéose du régime monolithique du Zaïre de naguère, l'Union Pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, s'est toujours constituée en antithèse face à tout système socio- politique dont l'action est orientée ailleurs plutôt qu'à l'humanisation des conditions de vie de la collectivité nationale. Les 13 parlementaires-géniteurs de cette formation politique ont fait preuve non seulement de témérité et courage politique, mais encore et surtout d'une texture d'hommes d'Etat guidés par la recherche de l'intérêt général et usant des prérogatives leur reconnues constitutionnellement dans le seul but de restituer au citoyen et à la République la dignité qui doit être la leur. Depuis, l'UDPS s'est dotée d'une structure et d'un organigramme pertinemment clairs, des statuts et règlement intérieur dignes de ce nom et surtout d'un projet de société novateur mais surtout émancipateur de l'homme congolais ou zaïrois de naguère. D'où son consécutif rayonnement indubitable sur le plan aussi bien national qu'international faisant d'elle une formation politique hors du commun sur l'arène politique nationale en R.D. Congo. En effet, contrairement à la plupart des partis politiques africains et congolais/zaïrois qui s'avèraient être à base tribale et/ou ethnique ou encore régionaliste, l'UDPS s'est démarquée pour dépasser le seul cercle des 13 parlementaires-géniteurs et s'imprimer d'un sceau totalement national. Elle s'implantera au niveau de toutes les provinces, territoires, districts ... jusqu'à atteindre les villages les plus réculés voire enclavés du pays. En effet, de Walungu à Lukala, de Manono à Wembonyama, de Feshi à Libenge, de Kindu à Kabeya-Kamwanga, de Lusambo à Kinshasa ... l'on pouvait remarquer le drapeau de l'UDPS flotter et réunissant les filles et les fils du pays dont la soif d'un changement profond et réel dans la gestion de la res publica ne pouvait être étanchée que par le projet de société novateur que proposait cette formation politique. D'où le caractère populaire lui reconnu faisant, ainsi, d'elle un véritable parti du peuple. Contre vents et marrées et toujours fidèle à son objectif ultime, l'UDPS fait siennes les aspirations profondes de toutes les couches de la population. En plus d'être un parti du peuple, elle se définit comme un patrimoine politique national du pays, plus encore, l'incarnation du combat socio-politique de tout un peuple aujourd'hui encore meurtri, clochardisé voire chosifié.
Les Enjeux Socio-politiques en RD Congo aujourd'hui
Depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RD Congo, ce pays aux dimensions continentales localisé au coeur de l'Afrique n'a, à proprement parler, jamais fait objet d'une gestion stratégique de la part de ses dirigeants jusqu'ici. L'élan d'une gestion stratégique qui semblait se profiler à l'horizon au lendemain de son indépendance s'est vite vu s'estomper par le coût de force du 24 Novembre 1965. C'est fut alors la mise en place d'un système socio-politique et économique de la pensée unique minant ainsi la prospérité ultérieure de toute une nation jusqu'à son écroulement plus de trois décennies plus tard. Convoité autant par ses voisins que finalement par le monde entier, ce pays est aujourd'hui victime de ses richesses naturelles auxquelles il convient d'ajouter un amateurisme sans pareil dans le chef de ses dirigeants. Si, à quelques exceptions près, les 32 ans du monolithisme politique ont laissé un semblant d'honneur, de grandeur et de fierté d'être zaîrois de naguère, la nation congolaise est aujourd'hui rendue au niveau le plus bas des performances ecomptées d'un Etat digne de ce nom. Du fait de l'amateurisme de ses dirigeants depuis la "révolution" dite du 17 Mai 1997, l'Etat congolais est quasi inexistant, ses fonctions régaliennes étant loin d'être remplies. En lieu et place d'une nation réelle, d'un Etat digne de ce nom, l'on y assiste plutôt à une République bananière, un Etat-nature comme le dirait Thomas Hobbes.
Révolté et décidé à cesser de prendre son mal en patience, le peuple clochardisé et choisifié à outrance s'est réuni en souverain primaire pour prendre sa destinée et celle de son pays en main. Pour ne citer que ceux-ci, les récents événements survenus en RD Congo du 19 au 21 Janvier 2015 en sont les manifestations les plus éloquentes. Plusieurs lectures ont été faites à propos de ces événements. Pour certains c'était une réponse de la population à l'appel des politiciens "opposants"; pour d'autres, ce fut un simple soulèvement populaire d'un peuple désormais politiquement mûr. Ces deux lectures des événements ne sont nullement antinomiques. Cependant, il sied de relever une particularité frappante. Certes, l'élément déclencheur fut le controversé alinéa de ladite "nouvelle loi électorale" subordonnant, du reste, la tenue de l'élection présidentielle de 2016 à une opération préalable du récensement de la population laquelle, à en croire les experts sur la question, s'étendrait sur 3 à 4 ans. A un an d'une présidentielle prévue en 2016, il en résultait un prolongement sournois et automatique du mandat usurpé en 2011 par un groupe d'amateurs politiques. De son côté, le peuple agacé et fatigué d'un 'régime' illégitime et avilissant attrape la balle au bond pour règler les comptes à ce régime de paupérisation. D'où une désarticulation flagrante entre ceux qui ont été présentés comme organisateurs de la manifestation ('les opposants') et le souverain primaire lui-même. En effet, alors que les 'opposants' appelaient la manifestation pour un jour, le souverain primaire l'étendit sur trois jours d'affilée. Alors que les 'opposants' décriaient une tentative de prolongation du 'mandat' illégitime du régime fantoche en place, le souverain primaire, lui, exigeait le départ pur et simple des imposteurs amateurs à la tête du pays.
Une telle désarticultion flagrante entre les 'organisateurs' de la manifestation et le souverain primaire traduit un manque réel de cohésion entre les politiciens dits "opposants" et la population qui, en fait, ne se reconnaissait pas dans les agendas desdits 'opposants'. Voilà l'expression concrète d'une soif éprouvée d'une révolution par un peuple dépourvu d'un leader et d'une formation politique capable de galvaniser tous les ingrédients ainsi réunis afin de mettre fin à un régime de prédation et dont les déficiences flagrantes auront atteint l'apothéose.
En effet, du fait de sa position géostratégique et de son potentiel, la RD Congo ne peut plus être dirigé par les amateurs, des politiciens mangeocrates, du reste, en mal d'une vision stratégique du pays. Les partenaires internationaux l'ont non seulement compris mais sont, en plus, rendus à l'évidence que du fait d'un non-Etat en Rd Congo depuis plus d'une décennie, cette région s'avère propice au terrorisme des extrêmistes Jihadistes musulmans en plus de péricliter leurs intérêts géostratégiques. Tout compte fait, le régime fantoche et illégitime ne tient encore que du fait de l'affaiblissement de l'UDPS. Car en réalité, l'heure est à la recherche d'un interlocuteur valable dans ce pays au coeur de l'afrique, mais aussi dans toute cette région géographiquement dominée par la RD Congo. Quelle serait actuellement la posture de l'UDPS en proie à de tels enjeux?
L'UDPS, Un cheval non partant face à l'impératif de la conquête, de l'exercice et de la conservation du pouvoir en RD Congo?
Réitérer ici à l'attention de tous la force socio-politique qu'incarne l'UDPS aux yeux de l'opinion aussi bien nationale qu'internationale serait, à notre avis, une redondance anodine et sans objet. En effet, ce parti constitue une arme potentiellement puissante de la conquête et de la prise du pouvoir en RD Congo. Au prix de trois décennies d'opposition politique, l'UDPS est parvenue à se définir comme force centripède de toutes les énergies positives possibles orientées vers l'instauration au Congo d'un Etat respectueux du congolais en tant que citoyen, valeur et dignité: un Etat de droit démocratique. Le projet de société resumé au message de marque de la campagne électorale de 2011 - le peuple d'abord - en dit long. Tous ces efforts, tout ce potentiel socio-polique articulé en un combat d'émancipation de tout un peuple, de toute une nation se heurte à un spectacle désolant que l'UDPS présente aujourd'hui à la face du monde entier.
Les faits historiques sont certes uniques en leur genre nous apprennent les philosophes. Cependant, ils peuvent se répéter quoique pas in extenso. Il y a quelques années, alors en exil médical en Belgique, le leader de l'UDPS trouvait, après son rétablissement, une formation politique qu'il avait lui-même, avec peine, qualifiée d'être en morceaux. Par une ivresse des ambitions démesurées, par cynisme politique, un groupe de ceux qui se disaient alors cadres et dirigeants du parti avaient décerné de manière très inhumainement précoce et incongrue un certificat de décès au leader du parti. Poursuivant leur logique, ils se sont autoproclamés à la tête du parti reniant ainsi à son leader les aptitudes physiques et intellectuelles à présider aux destinées du parti. La loyauté et la lucidité d'autres combattant(e)s et cadres du parti enracinés dans l'âme-même du parti ont constitué un contrepoids sérieux à l'entreprise macabre que ceux-là mijotaient au détriment du parti et du peuple congolais. La roue de l'histoire a fini par éjecter les uns du navire UDPS et forcer les autres à une répentance de façade. Les éjectés du navire UDPS se sont retrouvés dans leur CDPS dont nous connaissons tous les râtés politiques. Quoique reçus au sein du parti, les répentis de ce groupe de récalcitrants n'avaient, en réalité, pas opéré en eux une véritable métanoïa. "A chasser le naturel, il revient vite au galop" dit un vieil adage. Les voilà encore dans leur nouveau coup de théâtre entraînant, cette fois-ci, avec eux une partie de la famille biologique du Président du Parti tombée dans leur piège et qu'ils semblent manipuler à leur guise en lui faisant miroiter la direction du parti en cas d'empêchement définitif de l'actuel président. Il est curieux de remarquer que même certains d'entre nous qui donnaient l'impression d'être cadres-dirigeants du parti se retrouvent ainsi instrumentalisés faute de personalité et de convictions politiques éprouvées. Rien d'étonnant à notre avis dans la mesure où il vient d'être déterminé que l'UDPS était en fait plutôt un conglomérat corporatif de groupuscules des membres aux intentions et préoccupations disparates, différentes et divergentes. Ceci s'avère d'autant plus vrai que l'adhésion à une formation politique se fait par conviction et surtout par idéal.
Malheureusement, il ressort du spectacle auquel nous assistons aujourd'hui qu'à l'UDPS il a toujours existé deux catégories des membres aux préoccupations et idéaux fondamentalement opposés: D'une part, les personnes ayant adhéré parce que convaincues que l'UPDS constituait jusque hier une véritable alternative au système socio-politique de prédation, de clochardisation de paupérisation, de la négation et de la déchéance de toute une nation et de tout un peuple depuis plus de trois décennies. D'autre part, les personnes qui s'y retrouvent simplement par un sentiment de mimétisme retrograde enlisé dans leur logique du "Tshintu Tshentu". C'est au nom d'une telle logique et de seulement une telle logique qu'ils se prévalent du droit d'appartenance à l'UDPS au point de se retrouver dans ce que les psychologues et les psychanalistes appeleraient une fausse conscience. En effet, ivres de leur logique du "Tshintu Tshentu", ils se croient et se prennent pour supercombattants du parti au point que les règles du jeu régentant cette formation politique (Statuts et Règlement Intérieur) sont, à leur entendement, valables pour les autres et non pour eux-mêmes. Ansi battant en brèche l'acte fondateur ou plutôt la motivation fondatrice et le substratum-même de l'UDPS fièrement et courageusement portés par les 13 parlementaires-géniteurs, ils semblent plus que convaincus que toute question relative à la succession, l'exercice des fonctions voire à la survie et au rayonnement ultérieur de ce parti doit être appréhendé et traité sous le paradigme de leur logique du "Tshintu Tshentu". D'où les petites guerres fratricides,mieux, "membrecides", faisant en fin de compte de l'UDPS une victime des pesanteurs quasiment systémiques internes de nature à hypothéquer sa performance ultérieurement escomptée.
Qu'à cela ne tienne, nous restons, pour notre part, plus que convaincu que cette deuxième catégorie des membres est aux prises avec une erreur fondamentale de jugement. Car, faut-il le souligner, c'est ici une approche relative aux incantations frisant une logique suicidaire au point de faire de cette potentielle puissante machine de conquête et d'exercice du pouvoir en RD CONGO un cheval non partant face aux objectifs reconnus à un parti politique digne de ce nom. Alors que tous les ingrédients sont réunis pour l'UDPS de capitaliser sur son potentiel et offrir à tous la vraie alternative socio-politique face au chao sans précédent de l'amateurisme en plein en RD Congo, cette formation politique donne l'impression d'être distraite et en perte de vitesse voire déconnectée des réalités empiriques sur le plan tant national qu'international. Cette formation politique serait-elle en train de solliciter le divorce d'avec ce peuple meurtri dont le combat s'est identifié et même incarné dans le sien propre?
Poursuivre le Combat Politique de l'UDPS s'avère un impératif Catégorique autant pour la famille politique que biologique d'Etienne Tshisekedi
Si nous sommes tous convaincus que l'UDPS constitue l'articulation socio-politque du combat de tout un peuple, solliciter un divorce d'avec ce même peuple serait porter un coup fatal à la survie de toute une nation. Un tel acte ne releverait que d'une irresponsabilité et/ou d'une cécité politique. Face à l'opportunité socio-politique que présentent les données empiriques en RD Congo aujourd'hui, à l'UDPS l'heure devait être aux peaupinements des stratagèmes concrets et de nature à déboucher sur la prise du pouvoir qui, du reste, se trouve dans la rue comme le dirait le congolais ordinaire. Le débat qui est le nôtre aujourd'hui au sein du parti prouve à suffisance la déconnection de la haute direction du parti vis-à-vis des enjeux de l'heure. Le parti navigue à contre courant. Serait-il distrait? Peut-être. A n'en point douter dans tous les cas de figure, le débat qui semble être à l'ordre du jour au sein de l'UDPS nous distrait et nous écarte des objectifs ultimes d'un parti politique digne de ce nom. Il est absolument inacceptable que plus de trois décennies après sa création, l'UDPS se retrouve toujours dans une logique retrograde de nature à miner son rayonnement ultérieur de premier vrai parti d'opposition, mieux d'une alternative réelle à l'actuel pouvoir fantoche et en déconfiture en RD Congo. Le combat socio-politique initié par les treize parlemantaires-géniteurs de l'UDPS et, du reste, jusqu'ici pérennisé par les cadres et militants du parti sous le leadership charismatique de l'actuel Président du parti doit impérativement se poursuivre et être mené à bon port. Pour se faire tshisekedistes et udpsien(ne)s en portent la lourde responsabilité.
Au risque d'un suicide malheureux du parti, la susidentifiée frange de la famille biologique du Président devrait se départir d'une mentalité égocentrique et retrograde qui l'amenerait à percevoir dans le combat politique de leur père, oncle, mari, frère.. une propriété privée ou une compagnie familiale des Tshisekedi. Etienne Tshisekedi est certes le père biologique de Mulumba, Tshilombo et les autres. En marge de cette réalité incontestable, la personnage Etienne Tshisekedi a largement dépassé le simple carcan familial voire udpsien pour devenir la référence de toute une nation, de tout un peuple. A ce titre, il a engendré des millions et des millions d'autres enfants politiques qui ont fait de son combat politique le leur aussi. A quelques exceptions près, les aptitudes de gestion des organisations, les compétences managériales des groupes, les capacités de leadership et le charisme politique ne sont nullement des données héréditaires et ne se transmettent nullement par une telle voie. Soutenir et/ou adhérer au combat politique d'un membre de famille (père, mère, époux, épouse, cousin, neveux, oncle etc.) s'avère une chose; en présider les destinées en est absolument une autre. Les règles du jeu en vigueur à l'Upds devraient régenter de telles ambitions et/ou vélléités afin de priviléger la méritocratie et l'excellence. Avoir une opinion contraire à ce propos releverait simplement d'une irresponsabilté politique et d'une ambition démesurée.
Par ailleurs, pour être restés pendant plus de trois décennies témoins des valeurs socio-politiques incarnées dans le leadership d'Etienne Tshisekedi comme Secrétaire Général d'abord et Président du Parti ensuite et jusqu'à ce jour, les cadres, dirgeants et membres du parti ne devraient pas se détourner des objectifs ultimes du combat socio-politique dont l'UDPS constitue l'incarnation. Ils devraient tous faire preuve d'une certaine hauteur socio-politique mais aussi d'un sens de responsabilité politique réel et sans pareil afin de juguler une crise inopportune et qui n'aura finalement que trop durer au détriment du parti. Dans le cadre d'un débat de fond élargi à toutes les différentes couches des membres du parti, un dialogue franc et sincère mérite d'être convoqué et dont le terme devrait donner une nouvelle impulsion à l'UDPS, patrimoine politique de la RD Congo. En effet, les diktats ou les enseignements ex cathedra auxquels certains d'entre-nous s'enlisent par vanité n'auront pour effet que de nous enfoncer et de ternir davantage l'image de marque du parti. L'heure des diktats et de la culture de la pensée unique est revolue.
En guise de conclusion: En proie à sa situation actuelle, l'UDPS est embarquée dans une logique suicidaire. Non seulement qu'elle est minée par une crise interne inopportune, mais encore et surtout elle donne à la face de l'opinion nationale et internationale, l'image d'une formation politique en perte de vitesse mieux, en déphasage total face aux enjeux de l'heure en RD Congo. Nous ne le dirons jamais assez, se départir, par action ou par omission, des objectifs qui sont les nôtres en tant que parti politique serait, à n'en point douter, un coup fatal à l'élan du projet d'émancipation de tout un peuple et de renaissance de toute une nation. Ceci serait un acte de haute trahison contre tout un peuple et contre le pacte républicain signé par les treize parlementaires-géniteurs de l'UDPS. En effet, nous restons pour notre part convaincu que l'unique et pertinente manière d'honnorer ces dignes fils du pays, le patriarche de la lutte resté encore avec nous sans oublier la mémoire de toutes les victimes de cette lutte qui nous ont précédés dans l'au-delà, c'est de concrétiser leur rêve et notre rêve à tous d'un Congo Uni, Fort et Prospère dans le concert des nations. Un tel objectif demeurera un leurre si la machine devant nous y conduire s'avère en mauvaise posture telle qu'elle l'est hic et nunc.
Marcellin KWILU MONDO
UDPS CANADA